L’expédition militaire actuelle du Mali peut renouveler en nous le souvenir de l’origine de la vie religieuse : nos premiers ermites allaient dans le désert. St Antoine, puis St Benoît, St François, et nos fondateurs des siècles tout récents. N’avons-nous pas avantage à retrouver le goût du désert, dans la masse d’informations, d’images reçues du monde entier ? Libermann, lui-même, écrivait le commentaire de St Jean dans sa mansarde de la ville de Rome.
Autrefois démons, aujourd’hui terroristes bien armés. Mais n’est-ce pas toujours de notre faute : autrefois hantises du péché, aujourd’hui résidus d’attaques militaires ? Le désert n’est donc pas si désert ! Où trouver alors un vrai désert ?
L’apprentissage de la vie monastique avait fait établir chez les disciples de St Benoît la règle des 3/8 avec prière, travail, lecture. L’autre règle me semble le dépouillement.
2 février 1852, anniversaire de la disparition de notre fondateur, le Père LIBERMANN.
Des contacts ont eu lieu entre les juifs convertis du 19ème siècle. Plus de 500 convertis sur une population juive pas si nombreuse (8.500 sans doute, en France). Influence de la Révolution, et de la période napoléonienne ? Beaucoup de ces juifs avaient abandonné les pratiques juives. Mais pas Ratisbonne, venu de ce milieu peu pratiquant, ni Paul Drach, ni François Libermann. Ce sont les études qui les ont fait se convertir. De Paul Drach, je retiens qu’il s’était mis en tête de traduire la Septante du grec en hébreu pour retrouver une Torah plus fidèle à l’hébreu original. Tous trois ont eu le goût des Ecritures.
A retenir.
Père LUC