(RV) Le Pape s’est exprimé à nouveau lundi en faveur de la défense et de la protection « de nos frères et de nos sœurs persécutés, exilés, tués à cause du seul fait d’être chrétiens ».
Il a exhorté par deux fois la communauté internationale à « ne pas assister, muette et inerte, à un tel crime, inacceptable, qui constitue une dérive préoccupante des droits humains les plus élémentaires ». François l’a aussi invité à « ne pas détourner le regard » face à cette situation.
Le Souverain Pontife s’est exprimé sur cette question depuis les appartements pontificaux, après la prière du Regina Coeli, devant des fidèles réunis place Saint-Pierre. Après s’être arrêté sur l’Évangile du jour, le Saint-Père a insisté pour que chacun en lise chaque jour un extrait dans lequel il est question de la Résurrection.
« Le Christ est ressuscité ! » Le Pape l’a répété, avant la prière, et a invité la foule à répéter cette phrase avec lui. « C’est l’annonce que l’Église répète depuis le premier jour, explique également François. Et en Lui, par le baptême, nous aussi sommes ressuscités. Nous sommes passés de la mort à la vie, de l’esclavage du péché à la liberté de l’amour. La foi en la résurrection de Jésus et l’espoir qu’Il nous a porté sont les plus beaux dons que le chrétien peut et doit offrir à ses frères. »
Le Souverain Pontife base ses paroles sur l’Évangile du jour, qui présente le récit des femmes qui trouvèrent le tombeau de Jésus vide et virent un ange qui leur annonça qu’Il était ressuscité. Puis lorsqu’elles coururent apporter la nouvelle aux disciples, elles rencontrèrent Jésus, qui leur dit : « allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » La Galilée est la « périphérie où Jésus avait initié sa prédication. Et de là repartira l’Évangile de la résurrection », a affirmé le Pape.
« Nous annonçons la résurrection du Christ, a poursuit le Saint-Père, lorsque sa lumière éclaire les moments sombres de notre existence et que nous pouvons la partager avec les autres. Lorsque nous savons sourire avec qui sourit et pleurer avec qui pleure. Lorsque nous cheminons à côté de celui qui est triste et qui risque de perdre l’espoir. Lorsque nous racontons notre expérience de foi à celui qui est à la recherche de sens et de joie ».