Le Concile Vatican II a été annoncé le 25 janvier 1959 comme un concile œcuménique auquel seraient conviés les représentants des églises orthodoxes et protestantes en tant qu’observateurs.
Le Secrétariat pour l’unité des chrétiens a été créé en 1960 et a défini une nouvelle méthode de travail entre les communautés. Le dialogue œcuménique n’est plus seulement le souci de la vérité, mais il s’efforce aussi d’exposer de manière qu’elle puisse être exactement comprise par les autres ; il n’est plus une tentative de conversion mais, de chaque côté, un témoignage serein, objectif, lucide sur sa foi qui peut ainsi faire plus clairement comprendre comment chacun voit et vit le mystère du Christ.
Selon le décret conciliaire Unitatis redintegratio (la restauration de l’unité), ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le baptême portent à juste titre le nom de chrétiens et sont reconnus à bon droit par les catholiques comme des frères dans le Seigneur. De plus, la Parole de Dieu écrite, la vie de grâce, la foi, l’espérance et la charité qui proviennent du christ et conduisent à lui, appartiennent à l’unique et universelle Église du Christ.
Cependant, nos frères séparés ne jouissent pas de cette unité que Jésus Christ a voulu donner à tous ceux qu’il a régénérés et vivifiés pour former un seul corps.
L’effort œcuménique devrait permettre que tous les chrétiens se trouvent peu à peu rassemblés après avoir remonté les obstacles qui empêchent la parfaite communion ecclésiale, dans l’unité d’une seule et unique Eglise.
Les fidèles de l’Eglise catholique sont donc invités à se montrer sans hésitation pleins de sollicitude envers leurs frères séparés. Ils feront vers eux les premiers pas, en priant pour eux, en parlant avec eux de l’Eglise du Christ avec loyauté et en reconnaissant avec joies les valeurs réellement chrétiennes qui ont leur source au patrimoine commun. Hélène Girard