Notre Pape François de dire « Je voulais vous dire un mot et ce mot, c’est : la joie. Partout où il y a les consacrés, les séminaristes, les religieuses et les religieux, il y a la joie, il y a toujours de la joie ! C’est la joie de la fraîcheur, c’est la joie de suivre Jésus, la joie que nous donne le Saint-Esprit. La joie de l’Evangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Avec Jésus-Christ, la joie naît et renaît toujours. »
C’est le Christ qui vous a choisis et appelés à le suivre dans la vie consacrée : « Ce n’est plus moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi ». (Pape François, Rome, le 8 mai 2013). C’est la réponse à un appel et un appel d’amour. Demeurer avec le Christ exige d’en partager la vie, les choix, l’obéissance de la foi, la béatitude des pauvres, la radicalité de l’amour.
La vie consacrée est appelée à incarner la Bonne Nouvelle, le Crucifié Ressuscité, à constituer « en vérité une mémoire vivante du mode d’existence et d’action de Jésus comme Verbe incarné par rapport à son Père et à ses frères ». (Jean-Paul II 25 mars 1996). Concrètement, il s’agit d’assumer son style de vie, d’adopter ses attitudes intérieures, de se laisser envahir par son esprit, d’assimiler sa surprenante logique et son échelle des valeurs, de partager ses risques et ses espérances : « Guidés par l’humble et heureuse certitude de celui qui a été : »trouvé, rejoint et transformé par la Vérité » qui est le Christ ». (Le pape François, Rio de Janeiro, le 27 juillet 2013).
L’engagement dans la vie consacrée est toujours spirituel et évangélique mais sous des formes différentes diocésaines, presbytérales, missionnaires ou contemplatives.
Le 2 février 1852, François Libermann meurt à Paris. Dès son baptême, il a vécu en étroite intimité avec le Christ. Il s’est abandonné à Dieu, a accepté les épreuves, a toujours espéré et porté un regard positif. Il s’est laissé guidé par l’Esprit Saint et aimé les hommes avec le cœur de Dieu. Il a consacré sa vie aux plus démunis, a accompagné les missionnaires dans leur apostolat en Afrique. Son œuvre de salut s’accomplit en même temps en lui et par lui. Dans la spiritualité qui est la sienne, l’expression laisse entendre aussi que plus une personne donne en elle toute place à Dieu, plus elle trouve le chemin de la liberté, de la paix, du bonheur sans limite. Pour nous croyants, nous sommes invités à chaque âge à revisiter le centre profond de notre vie personnelle, là où les motivations pour vivre avec Dieu en tant que ses disciples, par (par le baptême) trouvent sens et vérité.
Monique C.