Une naissance, c’est un moment de joie que l’on cherche à partager avec ceux qui nous entourent. La naissance de Jésus, c’est la joie de Dieu et la joie de tous les hommes. Dieu s’est fait proche jusqu’à se faire homme parmi les hommes.
Le temps de Noël, qui commence avec la Vigile de la Nativité du Seigneur, dans la nuit du 24 au 25 décembre, dure jusqu’au Baptême du Seigneur.
D’autres fêtes se greffent à cette fête de la Nativité : dès le lendemain de Noël, saint Étienne, le premier martyr, semble signer de son sang la réalité du mystère de l’Incarnation. Puis ce sont saint Jean et les Saints Innocents (les 27 et 28 décembre), le dimanche de la sainte Famille et la fête de la Mère de Dieu (1er janvier), avant que tout ne se concentre et, pour ainsi dire, se résume, dans la fête de l’Épiphanie, que nos frères d’Orient appellent fête de la Théophanie, associant dans une même célébration liturgique les trois premières manifestations du Fils de Dieu au monde : l’adoration des mages à la crèche, la baptême de Jésus par Jean le Baptiste, et le miracle de l’eau changée en vin à Cana.
Avec la fête du baptême de Jésus, nous sommes au sommet du temps de l’Epiphanie. Après l’annonce aux bergers dans la nuit de Noël, puis la visite des Mages qui découvrent la manifestation de Dieu aux lueurs de l’étoile, c’est Jésus lui-même, Verbe de Dieu, qui se manifeste à son baptême dans le Jourdain.
Aussi, l’Eglise, avec toutes les familles de la communauté de Saint Stanislas des Blagis, vous invite à redécouvrir la beauté et la profondeur de notre vocation de baptême en la solennité du Baptême du Seigneur qui sera célébré le 11 janvier au cours de la messe de 10h30. Nous dirons MERCI à Dieu pour le don et la grâce de notre Baptême.
Oui, en fêtant le baptême de Jésus et notre baptême, nous célébrons l’extraordinaire amour de Jésus qui se fait l’un de nous et nous sauve de nos péchés. Cette solidarité est la joie du Père qui s’écrie : « Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour ». C’est quand le Fils de Dieu se montre le plus proche de nous, en s’abaissant, que Dieu se révèle en sa Trinité.
Raison de plus pour accueillir notre humanité, elle qui a été élevée par l’incarnation du Verbe. (Benoit XVI).
P Daniel Manique