Ce poème, bien connu, est souvent dit lors des cérémonies d’obsèques. Mais il en existe beaucoup de variantes et chacune indique un auteur ou plus souvent une auteure différente. Mais l’esprit de ce texte demeure et il me touche car il correspond exactement à ce que je crois : peu importe si, à mon heure, je me retrouverai dans le ciel ou dans la même dimension d’un univers parallèle, si Saint-Pierre sera derrière un bureau, si je serai accueilli par un grand ricanement sadique montant des profondeurs. Je sais que je ne puis imaginer ce qui dépasse infiniment les délires les plus fous. A quoi bon chercher, la réponse n’est pas à notre portée.
Mais je sais, je crois.
Je crois que je dois m’efforcer de suivre le chemin de l’amour, le chemin de la foi, le chemin de la lumière, suivre Jésus. Je dois lutter avec confiance pour surmonter les obstacles, me relever des faux pas, connaître mes fautes et mes faiblesses mais espérer, espérer toujours le regard bienveillant du Père pour son fils.
Alors :
Il va m’ouvrir tout entier à sa joie, à sa lumière, dans le vent dont on ne sait Ni d’où il vient, ni où il va, vers ton amour, ton Amour qui m’attend.
Claude Bigotte