Echos du pèlerinage diocésain à Lourdes du 26 au 29 octobre 2009)
Le pèlerinage a rassemblé 850 personnes, dont 30 malades. Le père Henry menait le petit troupeau des sept brebis de Saint Stanislas des Blagis, Pierrette, Annick, Claudine, Marie-Thérèse, Bernard, Philippe et Claude. Malgré le nombre important de pèlerins, tout s’est déroulé dans un mélange de calme, de décontraction et de recueillement, grâce à une très bonne organisation, aidée par un véritable été indien aux merveilleuses couleurs d’automne.
Partis de la gare Montparnasse par un TGV spécial, des cars nous attendaient à Lourdes pour nous emmener dans nos hôtels respectifs. L’emploi du temps était bien chargé. Chaque jour, nous avons assisté à la messe présidée par notre évêque, Mgr Daucourt, et concélébrée par son auxiliaire, Mgr Brouwet, et tous les prêtres présents dans la basilique Notre Dame du Rosaire (le lundi et mercredi) et à la Grotte (le mardi). Au cours de celle-ci, toutes les intentions de prière collectées dans les différentes paroisses du diocèse ont été portées à l’autel.
Le lundi soir, en l’église sainte Bernadette, Mgr Perrier, évêque de Lourdes, nous a exposé comment Bernadette a vécu sa vie de sainteté : vie de pauvreté, de service, d’Eglise. Le mardi matin, une belle et riche catéchèse du père Brouwet nous a fait réfléchir sur le pardon. Le mercredi soir, c’est le père Daucourt qui nous a entretenu sur notre mission ; il a remis à toutes les paroisses les « orientations pour la mission des catholiques de Nanterre » à compter du 1er novembre (voir « chrétiens aux Blagis » de novembre ou le site internet de la paroisse). Deux belles processions nous ont permis d’exprimer notre foi par des chants et des prières en plusieurs langues car des pèlerins étrangers s’étaient joints à nous : la procession mariale du mardi soir à la lumière des bougies et la procession eucharistique du mercredi après-midi terminée par l’adoration du Saint Sacrement dans l’immense basilique souterraine.
Nous avons pris le train du retour le jeudi matin de bonne heure. Le père Daucourt et le père Brouwet sont passés dans toutes les voitures pour remettre à chacun un exemplaire des « orientations diocésaines ».
Un tel pèlerinage permet à chacun, en ce temps où l’on dit L’Eglise catholique en perte de vitesse, de voir combien un lieu comme Lourdes peut rassembler et élever les âmes d’hommes et de femmes de toute origines et conditions sociales, réconforter et parfois guérir bien des malades et des souffrants. Rendons-en grâce à Dieu.
Marie-Thérèse et Claude B.