Fake news et journalisme de paix
Le Pape nous invite à réfléchir sur la vérité au service de la communication et du journalisme.
L’être humain, image et ressemblance du Créateur, est capable d’exprimer et de partager le vrai, le bien, le beau. Il est capable de raconter sa propre expérience et le monde, et de construire ainsi la mémoire et la compréhension des événements.
Mais l’homme, s’il suit son propre égoïsme orgueilleux, peut faire un usage déformé de la faculté de communiquer. La manipulation de la vérité est le symptôme typique d’une telle distorsion, tant au niveau individuel que collectif. Aujourd’hui, dans un contexte de communication toujours plus rapide, nous voyons le phénomène des «fausses nouvelles», ou fake news François explique et démonte le mécanisme des fausses nouvelles et de leur diffusion, et il relate, de façon savoureuse, la première « fake-news » du Serpent dans le récite du Péché Originel.
Il en arrive à la conclusion que le drame de la désinformation est la discréditation de l’autre, sa représentation comme ennemi, jusqu’à une diabolisation susceptible d’attiser des conflits.
Mais alors, quel antidote à ce mal qui n’a jamais cessé depuis la création ? L’antidote radical au virus du mensonge est de se laisser purifier par la vérité nous dit François. Le seul vraiment fiable et digne de confiance, sur lequel on peut compter, et qui est «vrai», est le Dieu vivant. Et c’est l’affirmation de Jésus: « Je suis la vérité » (Jn 14,6). L’homme, alors, découvre et redécouvre la vérité quand il en fait l’expérience en lui-même comme fidélité et fiabilité de celui qui l’aime.
François termine, d’une part en s’adressant plus particulièrement au « journaliste » qui est au centre des informations en rappelant que ce n’est pas la rapidité dans la transmission et l’impact sur l’audience qui prime, mais que ce sont les personnes, et, d’autre part, en s’adressant à la Vérité par une prière franciscaine :
Seigneur, fais de nous des instruments de ta paix…
Là où il y a la fausseté, que nous apportions la vérité.
Le Service Communication à l’occasion des Journées Mondiales des Communications Sociales