Le Père Robert, moine et prêtre syriaque orthodoxe, nous rappelle que le Christianisme est né en Orient, et plus précisément à Antioche ville où le nom de Chrétiens fut donné pour la première fois aux disciples du Christ.
Mais aujourd’hui, la vie des Chrétiens en Orient n’est pas une sinécure.
Déjà en Turquie en 1915, on peut se remémorer le génocide des Arméniens, Syriaques, Chaldéens. Actuellement, les grecs y peinent pour ouvrir un séminaire.
La Palestine est déchirée depuis 1948, et la vie y est très difficile pour les Chrétiens ; une partie d’entre eux s’exile, et ceux qui restent ont beaucoup de mal à célébrer leur culte, car ils doivent faire face à des mesures de sécurité injustifiables.
Le Liban a connu une guerre de 30 ans qui s’est terminée en 2005. C’est un pays où les jeunes sont joyeux et courageux, et dont la foi s’est renforcée suite à la venue du pape. Chrétiens et Musulmans cherchent à y mettre en œuvre un modèle de tolérance.
En Irak, les plaies des guerres successives ne sont pas refermées. Un million de Chrétiens ont été obligés de fuir leur pays où l’on déplore le martyr d’un évêque et d’une vingtaine de prêtres.
En Syrie, la guerre civile a déjà fait 10 000 morts. On assiste à un exode massif de Chrétiens dans les traces des Irakiens. Deux évêques et deux prêtres ont été enlevés.
Les Coptes d’Egypte aiment à rappeler que c’est de cette terre que le Seigneur a appelé son Peuple, et que le Christ y a trouvé refuge. La situation n’y est pas brillante : des filles chrétiennes sont enlevées et converties de force à la religion musulmane, et on ne peut comptabiliser les ennuis pour freiner les travaux d’entretien de base des églises.
Esprit Saint, descend dans le temple de nos cœurs, comme tu es descendu dans le Cénacle où priaient les disciples avec Marie.