Le samedi 05 mai, dans l’après-midi, nos jeunes collégiens étaient partis en promenade chez les Filles de la Croix à Paris : compte-rendu d’une visite peu banale…
Comment « continuer les gestes de Jésus et transmettre sa Parole » ?
Le thème d’année de l’aumônerie des collèges étant en 2011-2012 « Vivre ensemble dans l’Eglise », partir à la découverte avec les jeunes collégiens d’autres lieux et communautés nous a donc paru important.
Après une visite à la Maison mère des Spiritains en automne, nous avons organisé, grâce à Matthieu de l’AEJP, une visite au couvent des Filles de la Croix, rue de Sèvres à Paris. Nous avons été chaleureusement reçus par les sœurs : visites de lieux, diaporama nous racontant l’histoire de l’Ordre et ses engagements, témoignages des sœurs et goûter partagé autour d’un gâteau fait par Ludivine (qui a partagé notre vie paroissiale plusieurs années).
La Congrégation des Filles de la Croix s’est développée dans la région de Poitiers, dans le contexte de la période troublée de la Révolution. Elle a été fondée en 1807 par un prêtre André-Hubert Fournet et une jeune aristocrate, Jeanne-Elisabeth Bichier des Ages. Tous deux ont connu des persécutions pendant la Révolution et mesuré la misère des gens des campagnes.
La mission des Filles de la Croix est de « représenter la simplicité de l’Evangile, continuer les gestes de Jésus, transmettre ses paroles… ». C’est la raison pour laquelle elles se sont vouées à l’enseignement des enfants et des jeunes, à l’éducation des orphelins, au soin des malades en France puis très vite aussi à l’étranger.
Aujourd’hui, nous ont dit les sœurs, « les formes de vie ont beaucoup changé mais la foi est toujours là. Il nous faut représenter le Christ et aider à tenir bon sur le chemin ». Chacune des sœurs rencontrées a eu un parcours particulier, comme enseignantes ou catéchistes auprès du peuple Karen, au Brésil ou en France auprès des jeunes, Paris, province banlieues difficiles…
Comment nous inspirer de leur exemple pour, nous aussi, en aider d’autres « à tenir bon sur le chemin » et à « prendre au sérieux l’engagement de notre baptême » ?
Dominique Leroux, animatrice