Le jour de la fête de St. Joseph, jour de sa naissance il y a 96 ans, disparaissait Jacques LEBLANC, comme il l’avait souhaité. « Ses yeux s’ouvraient sur le Paradis », comme le dit sa fille Anne.
Le surlendemain, sa femme Monique le rejoignait. Ils se présenteraient ensemble au Père.
Je les revois, coiffés de faluches, nous annoncer leurs fiançailles dans les jardins du Luxembourg. Ils partaient, radieux et confiants vers la Vie.
Le couple des Leblanc restera célèbre aux Blagis où ils exercèrent avec compétence et générosité le rôle de pharmaciens depuis 1958 pendant de nombreuses années. Ils étaient à l’écoute du quartier.
Paroissiens de St. Stanislas, ils en étaient les piliers. Je revois Jacques, responsable de l’horloge, grimpé dans le clocher et Monique appliquée sur ses bouquets somptueux en accord avec la liturgie.
Les PCFF n’existaient pas encore, mais ils en étaient les racines. Attentifs à la population, ils étaient toujours prêts à ouvrir leur maison aux gens éprouvés (les Audousset, les Gazier…) aussi bien à Sceaux qu’à la Tronche-sur-Mer, où ils se regroupaient l’été. Notre couple faisait partie avec la leur des équipes du Père Petitcolas et nous essayions de vivre « au monde ».
L’année où ils ont fermé leur pharmacie pour partir à Nantes, « la Vente de Charité » battait son plein à la Paroisse. Jacques avait apporté une caisse de petits bijoux (montures de lunettes, chaînes en or, loupes, jouets pour bébés), fidèle à son esprit pratique. C’était sa façon de participer.
Au revoir, Jacques et Monique, nous vous gardons dans notre cœur. Merci pour tout ce que vous avez fait, tout ce que vous avez été.
Micheline HENRY