Après nos témoignages, voici notre retour d'expérience du pélerinage qui a eu lieu du 28 au 31 décembre à Rotterdam avec la communauté de Taizé.
Pour la première fois, nous, jeunes de la Paroisse, sous l'initiative du Père William, avons décidé de participer à la rencontre de Taizé à Rotterdam.
Vos soutiens spirituels, matériels et financiers, nous ont permis de mener à bien ce projet.
Des mots pour vous remercier seraient insuffisants, des présents n'auraient aucune valeur,
nous demandons seulement à notre Papa d'amour de vous faire ressentir la joie qu'on a pu éprouver en vivant cette expérience inoubliable.
Le départ pour Taizé s'est fait à 05h le 28/12 et dire que nous allions complètement joyeux, serait une utopie.
"Quand je partais à la veille des fêtes, je pensais à mes amis que j'ai laissés à Paris en train de fêter. Cela m'a rendu triste en partant".
Mais, malgré cette tristesse, nous nous mirent sur la route vers ce mystère, mystère qui agissait comme un aimant car malgré le pincement de cœur, nous ressentions un profond appel à aller à Taizé.
Après quelques heures de route, nous posons les pieds sur cette ville, ignorants jusqu'à lors que c'était le début d'une aventure mémorable.
L'accueil fût plus qu'à la hauteur de nos espérances, c'est peu dire que de dire qu'on se sentait chez nous,
on se sentait aimé et nous ressentions le plaisir que notre présence apportait à ceux qui nous accueillaient.
Dès lors, toutes nos craintes en quittant les "Blagis" diminuèrent, on commençait à se dire "j'ai bien fait de venir".
Malgré la fatigue de la veille, ns arrivions à nous lever chaque matin pour être à 08h30 dans notre Église d'accueil pour la prière matinale.
Prière avant laquelle, un couple d'une immense gentillesse, venait nous faire un petit déjeuner copieux.
N'allons pas chercher les grâces de Dieu bien loin, quand on voit à quel point ces gens nous étaient dévoués, on comprend alors que l'amour de notre père est immense, qu'il est tout simplement magique.
Notre journée se poursuivait par des débats sur des écrits du frère Alois (fondateur des rencontres de Taizé) parlant de la joie, la compassion et le pardon,
et par le grand rassemblement à Ahoy (équivalent de Bercy à Paris) pour le repas du midi.
Après ce repas, nous allions dans divers endroits pour suivre des enseignements sur des thèmes précis.
Les premiers thèmes auxquels nous avions choisi d'assister ont été une source de découragement dû au manque de places et à de mauvaises traductions en français.
Notre foi a été éprouvée mais nous avons trouvé la force de surmonter cette épreuve, car comme le dit le Frère Alois, "La joie ne dépend pas seulement de circonstances momentanées, elle vient de la confiance en Dieu".
Ayant confiance en Jesus, nous avions foi en des jours meilleurs, à des rencontres plus enrichissantes, ce qui fût le cas.
Le moment le plus intense des journées était vers 19h, lorsqu'on se rendait à Ahoy pour la prière.
Juste le fait de s'asseoir à même le sol, le fait d'être avec 30000 personnes à manger, chanter et prier nous montrait la grandeur de Dieu.
Ce n'est pas pour n'importe qui que des milliers de personnes s'assoiraient par terre. Osons le dire sans peur "Jésus serait notre "star" mais pour cette star là, pas besoins de cris pour l'acclamer, juste besoin d'accepter le silence et de lui donner un peu de place dans notre cœur."
Il y régnait un silence unique, un silence inimaginable pendant les moments de prière, un silence si intime que l'on se croyait seul avec Dieu bien qu'étant entouré par des milliers de personnes.
Pendant ce silence là, on se sent tellement proche de Dieu qu'on a l'impression de l'avoir juste à côté de soi. Et c'est dans ce moment si fort que nous avons déposés les intentions de prières que vous nous avez précieusement confiées.
De jour en jour nous sentions une amélioration dans les débats, thèmes et rencontres.
Une amélioration si forte, grande et profonde que c'est le cœur en peine qu'on quittait Taizé avant la fin de la rencontre.
Le retour ne fût pas comme à l'aller, nous avons rencontré des difficultés avec la voiture du Père William.
Mais "Etre témoins de la communion suppose le courage d'aller à contre-courant" (Frère Alois).
Courageux, nous sommes restés solidaires jusqu'au bout et nous avons passé le réveillon du 31 tous ensemble.
Nous avons surpassés la fatigue, pour vivre un réveillon magnifique : "Taizé restera pour moi mon plus beau réveillon".
En rentrant de Taizé, dans nos vies nous avons pris la résolution d'oser encore, de vivre d'amour,
nous avons choisi d'ouvrir la porte de notre cœur à ceux qui soufrent et qui peinent, nous avons décidé d'apprendre à nous réconcilier.
Et enfin, nous voulons toujours et encore puiser notre force dans la foi, c'est la raison pour laquelle, nous attendons avec impatience la rencontre de l'année prochaine.
Nous t'invitons à faire parti des nôtres, à venir chercher "la paix intérieure et la joie de vivre", à venir déposer tes fardeaux et te sentir léger, légère.
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Les jeunes de l'AEJP
