La paix, une condition nécessaire à la lutte contre la faim
En Europe, nous étions habitués à vivre en paix depuis 75 ans. Depuis maintenant un an la guerre est à notre porte. Sur d’autres continents, pour le plus grand malheur de leurs habitants, la guerre n’a jamais cessé (RDC, Palestine, Sud-Soudan,…) et de nouveaux conflits ont éclaté (Ethiopie, Yémen,…). Pour ces pays, les conséquences de la guerre sont terribles. Saccage de cultures, rupture des approvisionnements, déplacements de population, la guerre est une des causes de la faim.
C’est la raison pour laquelle le CCFD-Terre Solidaire soutient les initiatives d’un certain nombre de ses partenaires qui, en ouvriers de paix, œuvrent pour favoriser le dialogue entre des communautés antagonistes. C’est le cas des quatre exemples qui sont évoqués dans le livret de carême « Pour tous ceux qui rêvent de se nourrir en paix » que nous avons distribué. Deux de ces initiatives concernent des zones de forte tension entre différentes communautés (musulmans et chrétiens, cultivateurs et éleveurs).
Le Comité Diocésain de Développement de Maroua-Makolo dans le Nord Cameroun accompagne les populations les plus démunies dans leurs projets d’amélioration de leurs conditions de vie : santé, microfinance, formation à l’agroécologie.
Au Tchad, le programme Paix et Vivre-ensemble, soutenu par le CCFD depuis 2013, vise à construire une paix durable en agissant sur les causes profondes des conflits. Il favorise le dialogue entre les différentes communautés, tant au niveau local (entre éleveurs et cultivateurs), qu’au niveau national entre chrétiens du Sud et musulmans du Nord.
En Birmanie, la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et plus d’un million de personnes ont été déplacées. Dans certaines zones la pratique de la terre brûlée rend les cultures impossibles et les combats bloquent les approvisionnements. Dans ce contexte de crise alimentaire, les formations à l’agroécologie apportées par l’association thaïlandaise SEM (Spirit in Education Movement), partenaire du CCFD, montrent toute leur importance. La SEM apporte aussi une assistance alimentaire et administrative aux réfugiés birmans.
A Antioquia, au Nord-Ouest de la Colombie, dans un pays machiste et secoué par des années de guerre civile, le collectif Vamos mujer soutient les femmes dans leurs projets de développement local (agroécologie) et dans la reconnaissance de leur dignité (leurs droits).
En soutenant 600 projets à travers le monde, le CCFD-Terre Solidaire permet à plus de trois millions de bénéficiaires de vivre plus dignement. Ces actions ne sont possibles que grâce à un soutien sans cesse renouvelé des chrétiens de France. C’est pourquoi nous faisons chaque année appel à votre générosité.
Equipe locale de Saint Stanislas des Blagis du CCFD-Terre Solidaire
(Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement).