Cette retraite s’est déroulée à Chevilly-La-Rue sur le thème « Etre disciple du Christ sur les chemins de l‘Evangile »..
Le Père Evariste SHIRIMA, Spiritain et originaire de Tanzanie, nous a défini ce qu’est un disciple : un chrétien qui marche sur le chemin de l’Evangile. Et comment marcher sur les chemins de l’Evangile ?
Tout disciple est appelé à la cohérence avec lui-même, à l’opposé de ce que relate Marc 7-6 : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi ! »).
Le disciple suit la règle d’or (Matthieu 7-12 : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux »).
Il est aussi appelé à pardonner et à devenir un instrument de réconciliation (voir Actes 7’51-8,1 le martyre d’Etienne). Le pardon est une nécessité humaine qui conditionne le bonheur et recrée la relation. « Il n’y a pas de famille ou de couple en bonne santé sans pardon » (Pape François). Le pardon libère l’offensé, mais aussi l’offenseur. Si la rancune est un poison qui tue, « le pardon, s’il ne change pas le passé, enrichit l’avenir » (St Jean-Paul 2) .
Etre un disciple engagé, c’est aimer Dieu mais aussi aimer son prochain, car l’amour est le fondement même de la Vie (1ère lettre de St Jean 4,20 « Celui qui dit aimer Dieu et déteste son prochain, c’est un menteur».
Avec le lavement des pieds (Jn 16, 1-15), Jésus appelle les Chrétiens au service les uns des autres, et nous invite à sortir de l’égoïsme. L’Amour, c’est quand le bonheur de l’autre est plus important que le nôtre. Matthieu 7, 24-27 nous dit que nous devons construire sur un roc. Le roc, c’est l’amour de Dieu, et c’est cet amour qui permet de résister à la tempête. Avec Jésus, la famille sera assez solide pour résister aux tempêtes de la vie (mensonges, commérages…).
Nous prions pour que nous puissions répondre à l’amour inconditionnel de Dieu, et marcher plein d’espérance. Et « si nous ne pouvons pas être un pont pour relier les gens, au moins ne soyons pas un mûr pour les séparer ».
Nous avons eu aussi la chance d’avoir un beau et vivant témoignage du Père René Charier qui nous a conté son engagement sacerdotal.
Après une répétition des chants sous la houlette de Jacqueline, la journée s’est terminée par une messe dans la belle chapelle spiritaine.
Phylis et Odile