Témoignage de Sœur Maria GORETTI de la communauté du Verbe de Vie de la Paroisse Saint Jean-Baptiste de Sceaux
Sœur Maria est responsable de la pastorale de sa communauté et de l’aumônerie des jeunes de Saint Jean-Baptiste. Elle nous a conté son parcours et son engagement auprès des jeunes de Sceaux et la création de l’aumônerie.
Cette année se déroulera le Synode des jeunes :
- Comment faire d’eux des disciples ?
- Quelle place leurs donner ?
- Comment les rejoindre ?
Sœur Maria nous donne quelques pistes de réflexions : Il nous faut lire l’Evangile de Saint Jean. Le contexte a changé et les changements sont permanents¸ L’ouverture sur le monde est bien présente mais avec beaucoup d’incertitudes. Dieu n’est plus l’évidence et se profilent d’autres repères. La société est multiculturelle et multiconfessionnelle, internet est présent pour tous. Le travail évolue, les déplacements sont fréquents. La fluidité dans beaucoup de domaines engendre l’insécurité
Il nous faut être réactif, les valeurs humaines persistent et nos jeunes ont besoin de figures référentes honnêtes, propres et vraies avec une cohérence de vie
Comment se positionner
Il nous faut se positionner en tant qu’adulte et savoir aimer les jeunes en restant juste dans l’exigence « On prend ce que l’on mange et on mange ce que l’on prend »
Il nous faut les comprendre avec leurs fragilités, aller à leurs rencontres, leurs accorder du temps et une qualité d’écoute.
Comment agir, le synode nous demande de sortir-voir- appeler
Sortir : « Aller aux périphéries « c’est-à-dire sortir de nos sentiers traditionnels, de nos rigidités. Il nous faut oser la créativité et mettre en valeur chaque petite communauté, être audacieux et repenser les objectifs en les adaptant aux attentes et donner une place réelle à la nouveauté
Voir : Il nous faut passer du temps avec eux, leur faire confiance, être en capacité d’innover pour les amener au Christ
Appeler : Ils sont souvent timides, il nous faut les repérer, apprendre à les connaître, les accompagner les encourager, quelquefois un peu les bousculer et les laisser faire
« Jean le Baptiste a osé risquer d’interpeller Jean et André pour demeurer avec le Christ qui a fait son œuvre au cœur des disciples »
Nous avons notre expérience à partager et ils ont le chemin à nous montrer : osons nous laisser interpeller.
Monique Chevrier