Dans le cadre des diverses propositions qui nous seront faites pour célébrer les 50 ans de notre diocèse, nous sommes partis dimanche 16 Octobre participer au Festival de la Fraternité qui avait lieu à la salle des fêtes de Bagneux. Nous étions environ vingt-cinq « Ambassadeurs de la fraternité » pour assister à la pièce de théâtre « Le Saint et le Sultan » qui abordait la question du dialogue inter-religieux.
Notre groupe d’ambassadeurs était composé de gens ayant entre eux des liens d’amitié, de fraternité et de solidarité. Nous ne nous connaissions pas tous très bien mais chaque membre de notre groupe avait accepté de vivre dans la confiance et la simplicité cette journée.
La question de la pièce de théâtre était simple : quelles sont nos relations avec les musulmans et, plus largement, avec les personnes de religions, d’origines, de cultures, de traditions et d’éducations différentes ? Quelle ouverture d’esprit avons-nous et jusqu’où va notre fraternité ? Comment interpellons-nous les autres et nous laissons-nous interpeller par eux ?
Des témoignages et des échanges ont eu lieu dans les différents carrefours autour de la question suivante : « A quels moments la fraternité m’a-t-elle manqué ? A quels moments la fraternité m’a-t-elle porté ? » Je retiens les prises de parole dans lesquelles s’exprimaient l’indignation, les blessures liées aux jugements et aux incompréhensions, la difficulté d’aller vers les autres, les déceptions liées au manque de fraternité dans certaines situations. Cependant, la joie de croire et les raisons d’espérer dans une fraternité vécue concrètement à travers nos rencontres humaines se sont aussi exprimées.
Le bilan du Festival de la fraternité nous permettra d’inventer la suite et de continuer à répondre à l’appel reçu de vivre la fraternité là où nous sommes, avec ceux qui nous sont proches par la vie. L’aventure n’est pas finie, elle se poursuivra!
Patrick Baltimore.