Confie-toi en l’Eternel et pratique le bien ; habite le pays et repais-toi de fidélité. Psaume 37 :3.
J’ai entendu parler du projet solidaire en Tanzanie par Francine puis par Père Claude. J’ai contacté le père Jean-Pascal Lombart, prêtre responsable des vocations et du volontariat international chez les Spiritains, fondateur du projet.
Puis pendant 7 mois avec l’équipe de volontaires nous avons préparé cette mission d’un mois. L’objectif premier est de contribuer à améliorer la condition des personnes en situation de handicap en Tanzanie. Pour cela nous avons séjourné 10 jours dans une école accueillant environ 300 enfants internes.
Nous y avons rencontré les sœurs de la congrégation de Notre-Dame du Kilimandjaro, les professeurs, les accompagnateurs qui œuvrent au quotidien pour faire grandir et éduquer ces enfants. Ici le maître-mot : FRATERNITE. Qu’ils soient aveugles, sourds, muets, amputés, valides, les enfants vivent leur scolarité du primaire en frères et sœurs, ils s’entraident, se soutiennent, ils forment une immense famille avec une matriarche : Sœur Mary-Bénédicte Mosha, leur maman, elle les connaît tous, est partout à la fois, gère tout. Nous avons mené à bien nos objectifs qui étaient d’initier un spectacle que les enfants ont joué dans la cathédrale de la grande ville voisine pour montrer leur talent et récolter des fonds ainsi que de faire des activités de création d’objets ( peinture, perles, macramés…)
La deuxième partie de la mission était plus « spartiate ». Engaruka et le peuple Massaï. Quel dépaysement ! Ici nous avons accompagné une équipe de jeunes du secondaire encadrés par leurs professeurs pour mener une enquête auprès des élèves de 2 écoles primaires. Ces derniers ont répondu à des questionnaires pour recenser les personnes porteuses de handicap dans cette région rurale reculée. Nous avons récolté plus de 200 noms et les avons transmis au médecin du dispensaire, partenaire essentiel du projet.
Il y a tellement à dire tant l’expérience fût riche. Je n’ai pas encore tout réalisé. Il faudrait encore parler des messes, des prières, des cérémonies d’accueil et de départ, des paysages à vous couper le souffle, des sourires et de la joie, des émotions qui nous ont tous ébranlés et amenés spontanément à un changement de comportement, de la rencontre. J’ai beaucoup reçu et je rends grâce à Dieu pour le cadeau inestimable.
Juliette G.