Mgr Gaillot, au cours de la récollection du 16 novembre nous a proposé quatre axes de cheminement pour faire grandir notre foi, avec le fil rouge suivant : la foi en Jésus-Christ s’enracine dans notre humanité.
Se connaître et croire en soi
Tout homme est unique. La foi en Christ est spécifique à chacun d’entre nous ; nous construirons notre foi, non sur des fausses images de nous-mêmes (l’image que nous avons de nous-mêmes ne doit être ni trop grande, ni trop petite comme le suggère la légende de Procus), mais sur la réalité de nos fragilités, de nos blessures, de nos talents, qui correspondent à notre intérieur façonné par Dieu.
Croire en la vie
Jésus-Christ est le Dieu des vivants. Sa vie est enracinée dans notre humanité ; il a commencé son engagement dans une noce, à Cana. Notre foi doit s’enraciner dans la vie au présent. Peu importe de s’imaginer ce que sera la vie dans l’au-delà ; l’important est de trouver le Christ là, dans l’instant présent.
Croire dans les autres
C’est la rencontre avec les autres qui nous a façonnés tel que nous sommes ; les autres sont ainsi un chemin de construction pour nous-mêmes, et un chemin vers Dieu.
Et de même que nous avons à croire en nous, de même nous devons croire en les autres et ne jamais désespérer d’eux : on constate bien souvent la capacité de ceux qui sont tombés très bas à repartir.
S’engager dans les événements de notre vie, chemin du Christ
Nous avons à ouvrir les yeux, et à ouvrir notre cœur : les événements que nous vivons sont des rencontres avec Jésus-Christ, même si nous ne le découvrons qu’avec du recul.
Nous avons à nous engager : face aux événements de notre vie, qui nous dérangent souvent, nous ne devons pas les subir, mais saisir leur opportunité pour nous mettre en mouvement, à la suite du Christ, sans désespérer.