En ce début d’année liturgique, j’ai voulu écrire un petit article sur le service d’Accueil de notre paroisse.
D’une part pour mieux le connaitre moi-même, et d’autre part parce que ceux et celles qui le composent sont souvent les premières personnes rencontrées lorsque l’on veut s’adresser à l’Eglise. Elles sont à l’avant scène, telles les gardiennes de la porte du Temple, au sens propre comme au sens biblique du terme, puisqu’elles assurent un lien indispensable avec le Monde qui, timidement parfois, frappe à la porte.
Lors de ma petite enquête, j’ai pu discuter avec une bonne proportion de la quinzaine de personnes qui se relaient, en binôme, pour ce service (majoritairement des femmes, il n’y a que deux hommes !). On m’a expliqué en quoi cela consiste : il s’agit d’une présence quotidienne au bureau de la salle St André. On y accueille ceux qui passent pour un renseignement, on répond aux appels téléphoniques, on enregistre les demandes de messes, de baptêmes, de mariages, de rendez-vous avec un prêtre. Lorsqu’ont lieu des évènements particuliers, au moment des fêtes par exemple, on prévoit, on prépare…
Je retiens que ce service exige une bonne coordination entre ses membres (ils se réunissent trois fois par an), mais aussi, pour chacun, un sens certain de la polyvalence : il faut être au courant de toutes les informations paroissiales sans oublier de noter ce qui se passe sur un grand ‘livre de bord’. Un vrai travail de secrétaire ! Je suis, je ne le cache pas, admiratif de ceux qui donnent ainsi de leur temps et de leur cœur pour rendre leur Eglise vivante et accueillante. Tous, d’ailleurs, m’ont fait part de leur joie : « c’est toujours un échange, avoue Monique, le service nous apporte aussi, sinon on ne serait déjà plus là ! » Ainsi, des liens se créés au fil du temps, entre les accueillants eux-mêmes bien sûr, mais aussi avec ceux qui passent. Il arrive de garder contact avec tel ou tel et même de prendre l’initiative d’appeler les personnes que l’on sait seules ou isolées… En fait, l’Accueil est essentiellement ‘présence’, une présence humble mais importante : « quand bien même n’y aurait-il qu’un seul appel dans la soirée, confie Annick, nous n’aurions pas perdu notre temps. »
Merci donc à Chantal, Monique, Marie-Thérèse, Roger, Annick et les autres… celles et ceux qui se rendent ainsi disponibles et celles et ceux qui rejoindront un jour l’équipe. N’hésitez pas à vous proposer !
Fr Bnjamin