« Au revoir » et merci, Marcelle !
Le 13 août, nous étions plusieurs paroissiens et amis pour un « au revoir » à Marcelle Grimberg décédée le 10 août à la maison de retraite d’Arcade. Le père Guy Marchand, ancien curé et ami, s’était joint au père Jean pour la célébration.
Marcelle avait elle-même, il y a un an, préparé ses obsèques en choisissant les textes et les chants pour son enterrement. Avec sa foi inébranlable et contagieuse, elle se retrouvait totalement dans le passage de St Paul : « J’en ai la certitude : …. rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur » (Rm 8, 31-39) et dans la fin du discours sur le Pain de Vie : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Fils du Dieu Vivant » (Jn 6, 60-69).
Pour ma part, j’ai lu ce qu’elle avait préparé pour « le sacrement des malades » qu’elle avait reçu le 7 mars 2008 : $« Je remercie le Seigneur d’être parmi vous aujourd’hui et en particulier avec les personnes qui vont recevoir le sacrement des malades. C’est vrai, il est difficile de vieillir, difficile d’accepter les épreuves de la vie, difficile d’assumer le quotidien avec ses soucis, la maladie et la solitude. Mais demeurer dans cet état diminue notre esprit de foi.
Nous, chrétiens, nous avons une formule, c’est le sacrement des malades qui nous est présenté comme un « baume au cœur » : je crois fermement que c’est vrai !
Puissent ces saintes huiles reçues dans nos mains avec beaucoup de ferveur nous fortifier et stimuler en nous la volonté de mieux faire en acceptant avec sérénité les épreuves de la vie telles qu’elles se présentent ! Oh, mais bien sûr avec l’aide du Seigneur qui voit et connaît tout ce que nous sommes. Faisons lui confiance ! ».
Ses proches, ses amis et ceux qui l’ont entourée ont pu percevoir la foi de Marcelle. Puisse-t-elle renforcer la mienne.
Nous nous souviendrons d’elle dans nos prières, dans cette église qu’elle aimait tant et qu’elle a beaucoup soutenu de façon si discrète.
Merci, Marcelle ! Annick Imbert.