Réunion de partage de foi autour de l’encyclique de Benoît XVI
Thème : Quelle est la place de l’homme dans la création?
L'amour dans la vérité: l'écologie et l'environnement.
Le débat et de riches échanges se sont organisés en petit en en grand groupe autour de deux questions et d'un et d un 'enseignement donné par Paul Mathis.
1) L'homme peut-il faire ce qu'il veut de la création ?
L'homme a reçu la création pour la transmettre et partager avec les autres hommes et les générations futures non pour en abuser ou se l'accaparer. Cela suppose une éducation, un discernement, une réflexion morale sur le but, le sens de la vie, l'équité, l'équilibre. L'homme a néanmoins une place centrale dans la création, car il est la seule créature susceptible d'agir par son intelligence et par son cœur sur la création elle-même.
2) Pour un développement durable de l'humanité, y a-t-il des choses que je peux changer dans ma vie ?
La question est difficile, car elle suppose que nous comprenions ce que Dieu attend de nous. Lui veut que nous soyons heureux, avec lui. Pour cela, il nous invite à une mentalité nouvelle: ne pas gaspiller et recycler les déchets, inventer de nouvelles façons de consommer (alimentation locale, voyages équitables), de nous déplacer (covoiturage, transports collectifs). L'ouverture au milieu associatif peut nous aider à discerner, évaluer nos pratiques ainsi qu'à nous informer pour former nos enfants à la solidarité et au partage. L'action individuelle prend tout son sens et son efficacité dans une action collective et communautaire dans laquelle notre paroisse peut jouer un rôle.
3) L'enseignement de Paul.
On connait bien la doctrine sociale de l'Eglise, mais la réflexion de l'Eglise sur la relation de l'homme et de son environnement est nouvelle. Comment dépasser le constat généralement admis et pessimiste que l'homme détruit la nature ? L'Eglise met l'homme au centre de la nature avec la responsabilité d'accueillir dignement et de nourrir toute la population humaine présente et à venir. Pour cela, l'Eglise convoque les différents savoirs scientifiques, y compris la science écologique au service de ce but. L'action collective vise en premier lieu la sécurité alimentaire, qui suppose la paix et la sécurité énergétique. L'Église reconnait que cette action collective nécessite pour se déployer harmonieusement une autorité politique mondiale. Sur le plan individuel, la sobriété est incontournable, elle conditionne la solidarité ce qui suppose de reconsidérer le style de vie actuel de nos pays développés.