« Je ne meurs pas ; j’entre dans la Vie » (Ste Thérèse)
Saint Jean, dans l’Apocalypse, nous dit : « J’ai vu une foule immense de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout, devant le trône, avec des palmes à la main ; et ils criaient : le salut est donné par notre Dieu … ».
De quoi est composée cette foule? D’hommes et de femmes canonisés par l’Eglise, mais surtout de la multitude d’hommes et de femmes dont le nom et l’histoire restent inconnus et qui sont avec Dieu, nous entraînant dans leur sillage.
L’abbé Pierre ne parlait pas de la mort mais de « l’heure de la rencontre avec l’Eternel, le Bien-Aimé ». Sœur Emmanuel, qui vient de nous quitter également, n’avait pas peur de mourir. Elle est partie sur le chemin d’Eternité où nous la rejoindrons quand, à notre tour, notre heure arrivera. « Il ne faut pas croire que l’approche de la mort me fasse sourire, non. Pas du tout. On parle des affres de la mort. Les affres, c’est affreux. Et moi, je n’aime pas souffrir, je n’ai jamais considéré la souffrance comme une valeur, une sorte de cadeau fait à Dieu. Donc, j’ai peur. Cela dit, cette souffrance de l’agonie n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est qu’à la fin je vais expirer ; je serai aspirée vers Dieu. Hop ! Je partirai vers Lui comme une fusée».
C’est pourquoi, après la fête de tous les Saints, il y a le 2 novembre la journée de prière « pour » et « avec » nos défunts, jour où nous réaffirmons notre foi en la résurrection.
En faisant mémoire des défunts, nous évoquons bien sûr le passé : tout ce que nous avons vécu avec ceux que nous avons connus et aimés, auxquels nous joignons tous ceux, inconnus de nous, qui nous ont quittés.
Nous souhaitons enfin vivre l’aujourd’hui, espérer l’avenir que Dieu propose. Nous voulons poursuivre ce qu’ils ont commencé avec nous, vivre avec eux dans la communion des saints cette Vie Eternelle déjà amorcée, les espérant dans la paix de Dieu avec foi et affection.L’équipe d’accompagnement des familles en deuil.