Partage de Carême 2008 : le sens du développement
{mosimage} « Devant le fossé croissant entre riches et pauvres, il est urgent de promouvoir un modèle de développement qui privilégie « l’être » sur « l’avoir » (Antoine Malafosse, délégué général du CCFD ; janvier 2008). La croissance matérielle est nécessaire au décollage économique d’un pays, mais il faut prendre en compte d’autres priorités : réduire les inégalités et satisfaire les besoins les plus fondamentaux.
Cela rejoint la doctrine sociale de l’Eglise. Benoît XVI, en janvier 2007 : « Le scandale de la faim, qui tend à s’aggraver (…) nous pousse à changer nos modes de vie ; il nous rappelle l’urgence (…) de corriger les modèles de croissance qui semblent incapables de garantir le respect de l’environnement et un développement humain intégral pour aujourd’hui et surtout pour demain. »
Depuis 1990 : le terme de mondialisation s’impose pour décrire les interdépendances croissantes entre pays ; l’alter-mondialisme est né, avec le slogan : « un autre monde est possible » ; prise de conscience de l’impossibilité pour nos modes de vie de perdurer sur le long terme sans épuiser les ressources limitées de la planète : c’est l’avenir de celle-ci qui est en question. Ainsi naissent :
– le concept de développement durable destiné à répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
– la promotion de modes de vie où la simplicité volontaire se substitue à l’accumulation des biens de consommation.
C’est dans ce contexte que le CCFD s’engage au quotidien depuis 46 ans, grâce à votre soutien, pour remplir la double mission que lui a confiée l’Eglise de France :
Soutenir financièrement des associations locales des pays pauvres afin qu’elles puissent réaliser leurs propres projets de développement et faire échec durablement à la faim et à l’injustice.
Sensibiliser l’opinion publique à la nécessité d’une solidarité internationale accrue : annulation de la dette des pays les plus pauvres, partage plus juste des richesses.